Je crois que nous réunissons des conditions pour déployer en Entité amaytoise une vie en commun porteuse de sens. L’esprit émanant du Manifeste (lesengagés.be/lemanifeste) est un guide puissant. J’adhère entièrement au programme des Engagés pour Amay. 

Ma vision d’Amay aujourd’hui et à court, moyen et long terme. 

Quelques idées, réflexions et actions auxquelles j’aimerais contribuer : 

Amay étant une des communes les plus pauvres de Wallonie, la chasse permanente aux ressources sous toutes les formes.  

La première décision de la nouvelle majorité : rencontre avec l’ensemble des associations, groupements, clubs services, clubs culturels et sportifs. Ils sont les premiers animateurs de notre belle Commune. Nous évaluerons leurs attentes et projets sans se substituer à eux. Leur apport est primordial à la vie sociale. 

J’estime que la mission des dirigeants locaux est de « créer un climat », et d’encourager, de susciter les initiatives, d’aider à la recherche de moyens et – dans la mesure de ces moyens – faciliter la réalisation ‘sur le terrain’. 

Le public serait admis à assister – aux conditions légales – aux réunions du Collège qui est l’exécutif de l’administration communale.  

La participation, antithèse de l’entre-soi, est un droit. Elle permet de réduire le fossé ressenti entre la politique et les gens. Je propose de remplacer l’appellation « la classe politique » par « les citoyen.n.es élu.e.s » ou « les citoyens engagés politiquement ».  

Le « monde politique » c’est nous ! Et il n’est pas la géhenne de nos colères, peurs et frustrations. 

J’inviterai à la poursuite et si possible au développement des excellentes initiatives prises par la majorité sortante notamment en matières sociales (aînés, personnes fragilisées ou en position de handicap, aides sociales) 

Agir par le comportement pour soutenir, amplifier « Amay, l’entité où les gens se disent bonjour » 

Être à l’écoute des citoyen.n.es est le mot d’ordre à la mode. Mais quelle écoute ? Par l’entretien d’aide quand cela est possible. L’écoute de qualité est la mère nourricière de la tolérance génératrice de paix.  

Le rejet de l’Autre s’enracine souvent dans le regret de soi inavoué ou ignoré. Par son comportement et son humanisme, l’élu.e contribue à nous rendre heureux (et fier ? pourquoi pas ?) d’être d’Amay.  J’aimerais aussi partager sur le terrain politique ma conviction que notre riche patrimoine culturel, historique, architectural, est un axe développement de notre entité. Il doit être mis en valeur et promu.  Les missions et usages des lieux patrimoniaux communs, notamment cultuels, doivent être redéployés dans le respect de leur destination première. Le passé éclaire l’avenir mais ne le définit pas. 

Amay a un avenir touristique au caractère particulier.